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16 JOURS D’ACTIVISME 2021

Activisme 16

Le PNUD en partenariat avec le Cadre permanent de Concertation de la Femme Congolaise, CAFCO en sigle, ont organisé une table ronde pour renforcer les synergies citoyennes autour du thème : Leadership citoyen contre les violences faites à la femme, en date du 01 au 03 décembre 2021, avec comme objectifs:

  • Mettre en place un agenda citoyen contre les violences basées sur le genre;
  • Lutter contre l’impunité et promouvoir l’intégrité publique;
  • Développer le leadership citoyen contre les violences faites à la femme.

Il sied de noter que la campagne des 16 Jours d’activisme de lutte contre la violence basée sur le genre , est un événement international qui s’ouvre le 25 novembre de chaque année, Journée commémorative de l’élimination de violence à l’égard des femmes, et se clôture le 10 décembre, Journée de la Déclaration Universelle des droits humains. Selon les dernières estimations, près d’une femme sur trois, âgées de 15 ans et plus, partout dans le monde, a subi des violences physiques ou sexuelles de la part d’un partenaire intime, d’un non partenaire ou les deux, au moins une fois dans sa vie. Force est de constater que les niveaux de violence à l’égard des femmes et des filles sont restés largement inchangés au cours des 10 dernières années.

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ACSLe Cadre Permanent de Concertation de la Femme Congolaise (CAFCO) a organisé durant trois jours, du 22 au 24 septembre, un atelier sur la méthodologie de l’ACS+.

Tenue en partenariat avec le Global Network of Women Peacebuilders (GNWP), cette formation a connu la participation du gouvernement provincial, des membres de la société civile, des chefs coutumiers et autres organisations.

Contribuer à l’atténuation des crises et la consolidation de la paix sociale pendant la pandémie de covid-19 en RDC,  tel est l’objectif principal meme de l’atelier de formation à l’analyse comparative entre les sexes plus. Il était aussi question de former les participants sur la méthodologie de l’analyse comparative entre le sexe plus (ACS+) pour comprendre comment les aspects multiples et croisés de l’identité (par exemple le sexe, l’ethnicité, la classe, la sexualité et les capacités) interagissent les uns avec les autres et influencent l’accès des personnes  à la participation aux processus de paix et de la prise des décisions.

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Zoom sur Rose Mutombo Kiese, Ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des sceaux en RDC

 

Rose Mutombo Présidente du CAFCO RDCLe ministère de la Justice et garde des sceaux affiche désormais un visage féminin. Une grande première dans la l’histoire de la RDC.

Mme Rose Mutombo Kiese est la nouvelle patronne de la Justice congolaise nommée lundi dernier.   Au regard du profil et du parcours de cette dernière, nombreux sont des analystes qui pensent que le moment est venu pour la justice congolaise de jouer pleinement son rôle dans l’idéal de l’Etat de droit en  RDC.  Ci-dessous, la biographie de cette dame qui se bat depuis des années pour la promotion des droits fondamentaux de la femme.

ROSE MUTOMBO KIESE et son parcours

Née le 19 mars 1960, Rose Mutombo Kiesse est Juriste de formation. Elle a une carrière professionnelle qui lui a permis de se  positionner au  cœur des questions de justice et de défense des droits humains.

Femme d’exception, elle est  magistrate de carrière en qualité d’Avocat Général près le Parquet Général près  le Conseil d’Etat. Avant sa nomination comme ministre d’Etat en charge de la Justice et garde des sceaux, elle était la seule femme face à neuf candidatures hommes.

Rose Mutombo Kiesse a visité, dans le cadre de sa fonction de Présidente nationale du Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO), plusieurs pays où elle a partagé  son expérience dans la formalisation des stratégies de lobbying et de plaidoyer pour la promotion de la gouvernance sensible au genre. 

L’actuelle patronne de la Justice congolaise  travaille depuis plusieurs années dans le domaine de la paix et la lutte contre l’insécurité dans la société. Elle dispose d’une expertise avérée sur les stratégies des négociations et résolution des conflits, les techniques de plaidoyer et de lobbying ainsi que les  questions de l’équité des genres.

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Rideaux ce vendredi 20 août, sur les travaux de l’atelier national de suivi des recommandations sur la situation de l’insécurité et des violences basées sur le genre à l’Est du pays (Ituri, Nord et Sud-Kivu et Tanganyika). L’objectif général a été celui  d’informer les différentes parties prenantes des causes profondes des conflits au sein des communautés, analyser et commenter les différents rapports d’analyse des conflits produits par les différentes coordinations provinciales de l’exécution du projet.i

clôture ppgcCette rencontre a eu le mérite de traiter la question relative à l’implication des différentes parties prenantes dans la recherche, la prévention et la gestion des conflits en RDC en général, et en particulier dans la partie Est, théâtre des affrontements sanglants, qui endeuillent presqu’au quotidien le  pays. 

A l’ouverture de cet atelier, la directrice de cabinet adjointe  de la ministre du Genre, Famille et Enfant, a rassuré l’assistance de la ferme volonté de cette dernière, durant son mandat, à ne ménager aucun effort pour  focaliser toutes actions dans la recherche de la restauration et la réhabilitation de la femme et la jeune fille, victimes des atrocités  dans la société et leur donner une lueur d’espoir. 

Esther Kamwanya a également souhaité que les différentes recommandations et stratégies issues de cet atelier qui seront  peaufinées et  adressées aussi bien au gouvernement, aux partenaires au développement qu’aux organisations féminines de la société civile, doivent créer une motivation au changement et à l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes. 

La secrétaire générale de CAFCO, a fait savoir que la RDC pays post-conflit , continue à connaître une déstabilisation en matière de sécurité. Surtout dans sa partie Est, transformée en un lieu d’affrontements armés, occasionnant de nombreuses  pertes en vies humaines, l’expropriation des terres et de nombreuses violations des droits humains. 

Par ailleurs, Adine d’Or Omokoko a relevé que la plupart des victimes de ces atrocités sont les femmes et les filles. «C’est dans ce cadre que CAFCO s’est intéressé à cette situation pour dénoncer les différentes violences que subissent les femmes et les filles, en élaborant quelques projets allant dans le sens de contribuer à rétablir et maintenir la paix dans l’Est  de la RDC», a-t-elle soutenu.

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Prévention et gestion des conflits dans l’Est du pays : les déléguées de provinces saluent les progrès enregistrés

 

Plaidoyer EstL’atelier de plaidoyer de suivi des recommandations sur la situation de l’insécurité et des violences sexuelles basées sur le genre dans l’Est de la RDC (Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Tanganyika) s’est clôturé dernièrement  sur une note de satisfaction.  Les femmes de terrain dans les quatre  provinces   ont noté que la situation sécuritaire telle que présentée en mars dernier, tend à s’améliorer, bien que beaucoup de choses restent à faire pour atteindre le niveau de satisfaction suffisant attendue par la population.

Evaluant l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri, les délégués de cette partie du pays ont indiqué avec satisfaction  que des progrès ont été réalisés en termes de sécurité. Ce, malgré que les tueries sont signalées ça et là.

Concernant le suivi de recommandations pour la province du Sud-Kivu et la problématique  de la Justice populaire, un édit a été pris pour sanctionner les auteurs grâce aux plaidoyers menés par les membres des groupes d’alertes précoces ainsi que la coordination provinciale du projet. A entendre les déléguées de provinces, le projet a contribué au renforcement de la cohésion sociale entre les communautés, l’implication  de la femme dans la résolution des conflits. Mais aussi, le renforcement de la collaboration entre la communauté et les autorités provinciales et locales.

REHABILITATION DU PONT LUALABA

Au Tanganyika, plusieurs initiatives ont été prises pour harmoniser les relations des femmes Twa et Bantou. Une action d’envergure a été menée afin de mécaniser les enseignants  Twa des écoles publiques dans le territoire de Manono. Ainsi, le projet a organisé des champs communautaires impliquant les Twa et les Bantou dans le territoire de Nyunzu, qui constitue aujourd’hui, un grenier des légumes pour les autres entités. Il a aussi financé la réhabilitation du pont Lualaba,  en état de délabrement très avancé qui causait les dégâts humains et matériels. Il a été réhabilité grâce à  la main d’œuvre des Twa et Bantou et au groupe d’alerte précoce de Kongolo.