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Formation JeunesDe nombreuses femmes se rendent compte que faire du plaidoyer et du lobbying en dehors des institutions politiques masculines pourrait être un meilleur moyen pour faire entendre leur voix. Certaines femmes politiques abandonnent la politique afin de mieux répondre à leur besoin et de faire entendre leurs voix en dehors des structures politiques.

En effet, lorsque les femmes entrent dans la vie politique, elles font partie d'une certaine structure et culture où elles doivent souvent renoncer à leur activisme et leur esprit de lobbying afin de suivre les règles du jeu politique et montrer leur allégeance aux partis politiques. Avec l’émergence de la société civile et de nouvelles formes de démocratie participative, les citoyens ont forgé de nouvelles voies à la représentation et à l'activisme. Ils sont maintenant en mesure de changer le statu quo imposé par l'élite politique. Ces solutions, cependant, ne sont pas nécessairement destinés à entrer en politique ou à créer un espace pour certains groupes

(les femmes, les jeunes, les personnes âgées, les minorités, etc.) et ne demandent pas, sur le long terme, de prendre position sur des questions politiques. Elles sont le plus souvent destinées à la confrontation et le rassemblement d’alliés pour faire avancer des causes spécifiques. Le résultat positif de cet engagement est une prise de conscience accrue de ces questions politiques souvent suivit d’un engagement politique, même s’il ne tombe pas nécessairement dans la structure politique formelle.

Cependant, même si ces alternatives pourraient paver le chemin à une participation accrue des jeunes femmes dans la vie politique (à condition que les femmes soient instruites et économiquement actives), des précautions doivent être prises pour s'assurer que ces méthodes informelles d'engagement se traduisent par une plus grande participation dans la prise de décision politique et à l'élection à des postes politique. L’on pense que même si cette démocratie participative est en augmentation avec l'aide de nouveaux outils et de supports tels que les médias sociaux, les réseaux en ligne, et le plaidoyer en ligne ; le problème principal semble être que cette participation reste confiné à la "sphère virtuelle". Les institutions politiques ont besoin de personnes sur le terrain pour pouvoir les changer de l'intérieur et non seulement virtuellement. L’activisme sur le terrain combiné avec l'activisme virtuel, créent des réseaux et des communautés importants, qui mèneront les jeunes et les femmes à faire entendre leur voix, ce qui conduira à un changement.

 

Il est possible d’admettre que l’engagement politique des jeunes pourrait briser la domination masculine du monde politique

Certes, les assemblées législatives et les partis politiques sont, aux côtés d'autres institutions bureaucratiques, fondées sur le sexe. La configuration des hiérarchies de l'Etat permet aux hommes de gravir les échelons les plus élevés leur permettant ainsi d’exercer une position d’autorité. De plus, il y a une tendance à l'institutionnalisation d'une certaine forme de masculinité et de la culture masculine dans les institutions politiques. L’apport des jeunes est considérable.

Les jeunes peuvent briser les barrières socio-culturelles et institutionnelles pour les femmes en politique. Il est important de noter que les jeunes ne sont pas un groupe homogène. Les différences locales, régionales, culturelles, spirituelles, économiques, etc., ne font que réaffirmer leur diversité et comment ils abordent certains problèmes. Tous les jeunes ne sont pas conscients de l'importance de l'inclusion des femmes, et beaucoup d'entre eux sont exposés au stéréotype quand ça vient aux problèmes concernant les femmes et les questions de justice sociale, de développement et d’inclusion. Ils demeurent cependant une force motrice majeure pour le changement s'ils sont adéquatement informés et bien sensibilisés.

Selon une étude, les jeunes femmes et les hommes impliqués dans la vie politique avaient déjà été impliqués dans des projets communautaires (Ford, 2002). L’étude montre donc que le mentorat pour les jeunes femmes a un impact positif sur leur intérêt pour la politique ainsi que leur ambition. Leur capacité à apporter des changements a été démontrée à maintes reprises tout au long de l'histoire. Les jeunes doivent comprendre l'importance de la participation politique des femmes comme permettant une répartition équilibrée du pouvoir et contribuant à l’égalité des chances, sinon ce sujet ne sera d’aucun intérêt pour eux.

S’il est enseigné aux jeunes l'importance de l'égalité des sexes dans les institutions politiques, leur engagement civique et social à long terme peut combler le fossé entre les hommes et la participation politique des femmes. Mais il est crucial qu'ils tirent des leçons du passé et ne commettent pas les mêmes erreurs. 

Formation Jeunes 1

Face à tous ces défis, la présente formation répond à la nécessité de :

  • Renforcer les capacités des jeunes en ce qui concerne leur leadership entendu comme amélioration des capacités interactives et réactives pour une influence sociale favorable à l’inclusivité.

De manière spécifique, cette formation vise à :

v Outiller les jeunes avec des stratégies de communication qui rendent plus visible leur rôle ;

v Inciter les jeunes à cerner, à travers les nouvelles formes de citoyennetés, les sociabilités qui sont favorables à l’émergence d’un leadership plus proactif ;

v Renforcer le dynamisme des jeunes dans la lutte pour plus d’inclusion citoyenne dans la société ;

v Améliorer le rayonnement des jeunes dans l’espace public en leur apprenant des stratégies pro-genre.