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LA COALITION NATIONALE DE LUTTE CONTRE LES GROSSESSES NON DESIREES SENSIBILISE

 

Badiadingi 1Cent jeunes filles et garçons du quartier Badiadingi, dans la commune de Selembao, ont été sensibilisés hier mercredi 30 septembre au droit des femmes et des jeunes filles à l'avortement médicalisé, conformément à l'article 14 alinéa 2.C du Protocole de Maputo .

Il a été question au cours de cette matinée, de l'évolution des droits du contexte légal en matière de à la santé sexuelle et reproductive en RDC, informer les participants du contenu du Protocole de Maputo en ce qui concerne les conditions d'accès à l'avortement médicalisé. Les organisateurs de ce séminaire tenaient également à partager les évidences sur l'ampleur des grossesses non désirées et les avortements clandestins en RDC comme l'une des causes majeures de la morbidité et de la mortalité maternelles.

Cette activité s'inscrit dans le cadre de la célébration, le 28 septembre, de la journée internationale sur la dépénalisation de l'avortement organisé par la Coalition nationale de lutte contre les grossesses non désirées. Avec l'appui de ses partenaires, à savoir: Pathinder, Ipas, Médecins du monde et autres.

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 PVHAU COURS D'UN ATELIER DE DEUX JOURS

 LES PERSONNES VIVANT AVEC HANDICAP FORMEES SUR LA SANTE SEXUELLE


Les personnes vivantes avec handicap ont été en atelier de deux jours soit du 08 au 09 septembre sur la clarification des valeurs et transformations d'attitudes face à l'avortement criminel, organisé par la coalition de lutte contre les grossesses non désirés «CGND» avec appui de PATHFINDER International, à travers le projet Résonance. Cet atelier vise à contribuer à la promotion et à la connaissance des droits et santé sexuelle et reproductives des populations, à travers la vulgarisation du protocole de Maputo et l'avortement sécurisé.

Il a été aussi question pendant ces deux jours de travaux permis aux participants de maîtriser les généralités et l'ampleur d'avortement non sécurisé dans le monde, en Afrique et en RDC, d'expliquer les fondements des valeurs et attitudes face à l ' avortement, de vulgariser et faire le point sur le processus du protocole de Maputo et les questions d'avortement sécurisé en RDC, ainsi que de développer un plan d'action pour la mise en application des connaissances et d'aptitudes reçues.

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DECLARATION DES FEMMES DU CADRE PERMANENT DE CONCERTATION DE LA FEMME CONGOLAISE

A publierNous, femmes congolaises regroupées au sein du Cadre permanent de Concertation de la Femme Congolaise, en sigle CAFCO ;

Prenons acte de la présence de 17% de femmes dans le premier Gouvernement issu de l’alternance pacifique à la tête du pays le 24 janvier 2019 ;

Félicitons le Président de la République pour son implication personnelle dans l’obtention de ce résultat  et ce, conformément à la promesse faite aux femmes au cours des rencontres leur accordées les 8 mars et 10 juin 2019 ;

Apprécions la nomination de femmes à la tête de ministères habituellement réservés aux hommes ;

Encourageons le Président de la République à poursuivre les efforts pour l’intégration dans les institutions du pays de toutes les catégories de vulnérables de la population ;

Lui rappelons qu’il reste encore des postes nominatifs à pourvoir au sein de la Diplomatie, des Entreprises et Etablissements publics, de la Magistrature, de la Police, de l’Armée, des Institutions d’appui à la démocratie et autres structures lui permettant de relever le défi de l’atteinte de la parité ;

Assurons le Président de la République de l’accompagnement des femmes tout au long de son mandat pour l’émergence de la République Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa, le 26 août 2019

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Intégration GenreDans le cadre du projet d’appui aux femmes parlementaires, ONU femmes en partenariat avec le Cadre Permanent de Concertations des Femmes Congolaises en sigle « CAFCO » ont organisé à Kinshasa dans la salle de ROMEO GOLF du 2 au 4 octobre 2019 un atelier de formation des députés sur l’intégration de la dimension genre dans les politiques et lois.

Le projet vise à contribuer à la promotion de la participation politique des femmes élues dans les instances de prise de décision.

Outre cette activité, une série d’activités ont été organisées notamment le coaching des femmes leaders de la société civile et des partis politiques, l’observation du cycle électoral, la médiation électorale, l’accompagnement des femmes aux contentieux électoraux de décembre 2018.

Ce projet se fixe comme résultats escomptés l’opérationnalisation de l’Ecole genre de gouvernance, le partage d’expériences par les femmes élues sur les us et coutumes parlementaires et familiariser les parlementaires femmes à l’approche genre.

Dans son mot, madame la Présidente de CAFCO a souhaité la bienvenue aux honorables parlementaires femmes et les a félicité pour leur élection à la troisième mandature de la troisième République. Ensuite, elle a brossé les objectifs de l’atelier et exprimé les attentes de CAFCO et de l’ONU Femmes tout en exhortant les députées élues plus d’une fois à partager leurs expériences avec les autres élues ainsi que les femmes aux ambitions pour les prochaines élections.

De son côté, madame la représentante de ONU Femmes, étant heureuse de se retrouver parmi les honorables députés hommes et femmes tel qu’elle s’est exprimé dans son introduction. Elle a remercié les élues de l’intérêt qu’elles accordent à la formation et ce, malgré leurs multiples occupations. Elle a dit être toujours impressionnée par l’engagement de la Présidente de l’Assemblée Nationale pour la promotion du genre et reste convaincue que le parlement constitue une grande opportunité pour la prise en compte du genre dans les missions parlementaires.

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Collectif avocatsLa République Démocratique du Congo s’est engagée dans la voie de la démocratie à travers notamment l’organisation des échéances électorales en 2006, 2011 et 2018, lesquelles ont connu une faible participation des femmes en tant que candidates (entre 8 et 10%).

Le scrutin du 30 décembre 2018 a donné lieu aux contestations inhérentes à tout processus électoral impliquant également les femmes candidates. 

Or, le contentieux électoral a des spécificités et des délais de procédure propres différents de ceux du droit commun et exige une grande technicité.

Pour s’en convaincre et à titre d’illustration, sur 248 recours enregistrés au 06 février 2007 à la Cour Suprême de Justice en matière de contestation des résultats des élections législatives, 170 ont été déclarés irrecevables, 4 rejetés pour incompétence du juge électoral, 16 dits fondés et 43 non fondés..

Concrètement, lors des élections de 2006, seulement 6,45% des requêtes ont été déclarées recevables et fondées contre 68,54% des requêtes déclarées irrecevables.

Ces statistiques sont éloquentes quant à la technicité, à la complexité et à la délicatesse du contentieux électoral. Les chiffres de 2011 ne sont pas du reste plus reluisants.

C’est ainsi que dans le cadre de son projet d’accompagnement des femmes dans le processus électoral, avec l’appui financier et technique du Programme des Nations Unies pour le développement « PNUD », le Cadre Permanent de Concertation de la Femme Congolaise « CAFCO » a mis en œuvre le projet d’accompagnement des femmes candidates au contentieux électoral. Il s’agissait, pour certaines, des femmes qui avaient bénéficié de la formation et du coaching organisés par CAFCO dans le cadre de ce projet.

L’objectif global du projet était d’assurer aux femmes candidates aux élections législatives et provinciales un accompagnement plus efficient au contentieux électoral tout en dotant trente avocates et avocats des connaissances relatives au contentieux électoral afin qu’ils assistent les femmes candidates devant les juridictions compétentes ;