Le CAFCO avait suivi avec attention en date du 21 et 23 mai 2011 l’examen et l’adoption de la loi électorale article par article en plénière au niveau de l’Assemblée Nationale.
C’est avec beaucoup d’amertume que les femmes avaient constaté que, malgré les multiples plaidoyers menés à tous les niveaux, c'est-à-dire au niveau du Sénat, de l’Assemblée Nationale, des présidents de Groupes parlementaires et des Commissions permanentes, des deux grandes plate formes politiques (majorité et opposition), des chefs des partis politiques les plus représentatifs qui ont même signé un « Acte d’engagement » dans lequel ils prennent la décision d’inscrire les femmes en nombre accru et en ordre utile
sur les listes électorales, lors de l’examen de cette loi, les députés ont catégoriquement rejeté tous les amendements pouvant rendre effective la parité homme/femme, notamment, le refus d’élaguer le groupe de mots «...S’il échêt... », à l’article 13 de la loi électorale.
Cet acte risque d’avoir une incidence fâcheuse sur la représentativité des femmes au sein du futur Parlement ce qui serait en contradiction avec l’image que Son Excellence Joseph KABILA KABANGE, Président de la République Démocratique du Congo véhicule dans la nation et dans le monde en rapport avec la promotion de la femme congolaise.