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A PROPOS DE NOUS

Le Cadre Permanent de Concertation de la Femme Congolaise, CAFCO en sigle, est né pour résoudre l’épineux problème de la sous-représentation des femmes dans toutes les sphères de la vie politique, sociale et économique en République Démocratique du Congo.

En effet, tout est parti de la volonté de toutes femmes politiques et de la société civile des onze (11) ancienne provinces du pays à s’unir pour porter haut et fort les revendications des femmes au Dialogue Inter-Congolais (DIC) de Sun City en Afrique du Sud ; à l’issue duquel, pour continuer les actions en vue pour pousser l’agenda des femmes et contribuer à l’émergence d’un réel leadership féminin, il a été décidé en date du 5 février 2005 de fonder cette plate-forme afin de continuer les action de façon pérenne.

Au moment de sa fondation, il a été élu un comité exécutif dirigé par SE Mme Rose MUTOMBO KIESE pour assurer la gestion au quotidien de la plate-forme. Depuis lors, avec l’effectivité du leadership féminin, fruit de cette lutte pour laquelle CAFCO a été mis en place, l’élévation de certains membres et le départ des autres du comité exécutif a abouti à la mise en place en date du 22 octobre 2022 d’une équipe de transition pilotée par Mme Grâce LULA HAMBA à laquelle il a été assigné deux (2) missions principales, à savoir :

  1. Assurer la gestion quotidienne de la plate-forme ;
  2. Préparer l’organisation de l’Assemblée Générale (AG).

C’est ainsi qu’après vingt (20) ans d’existence, dont deux (2) ans de transition, il est organisé cette toute première Assemblée Générale ordinaire et extraordinaire.

La composition du Bureau exécutif de CAFCO

1. Directrice Exécutive

Madame LULA WABWA HAMBA

Licenciée en Gestion et Administration des Projets

Expérience de travail dans les Institutions d’Appui à la Démocratie, notamment la CEI (Commission Electorale Indépendante), en qualité de membre de la plénière chargée de la coordination de la Formation et du Monitoring des opérations électorales dans la province de Bandundu de 2005 à 2010.

Expérience dans la formation sur les questions du genre, l’élaboration des documents de stratégies de mise en œuvre de la dimension genre au sein des structures.
Expérience de formation et renforcement des capacités des membres des organisations de base dans divers domaines et accompagnement des structures dans le développement des pratiques et approches de communication sensible au genre pour réduire les inégalités entre hommes et femmes au sein des structures et des  communautés.

La République Démocratique du Congo(RDC) présente des taux élevés de grossesses non planifiées à cause d’une part, de la faible utilisation des méthodes modernes de planification familiale et d’autre part du taux élevé d’agressions sexuelles.

En 2016, selon un article de Sophie CHAE, 61% des grossesses à Kinshasa étaient non désirées, 43% de ces grossesses ont abouti à un avortement.

La RDC a adhéré en 2008 au Protocole à la Charte Africaine des droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits de la Femme en Afrique, connu sous le nom du Protocole de Maputo. Cet instrument juridique à portée régionale à son article 14 est intitulé «  droit à la santé et contrôle des fonctions de reproduction ».

Cependant, il est à noter que les adolescents et jeunes représentent environ 32,8% de la population totale de la RDC soit 23 millions repartis à travers tout le pays(MISC 2 RDC 2010). Ces adolescents et jeunes sont confrontés à des multiples problèmes entre autres l’accès à l’information et aux services de santé sexuelle et reproductive adaptés à leurs besoins.

En effet, l’âge médian de la première expérience sexuelle est de 16,8 ans en RDC tandis que l’âge médian de l’utilisation de la contraception moderne est de 19 ans (EDS 2013-2014). Ceci montre que la première expérience sexuelle n’est pas protégée, car l’utilisation de la contraception se fait 2 ans après le début du premier rapport sexuel.

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